
Je suis Amélie – Hellolaroux – depuis de nombreuses années. A l’époque, elle ne vivait pas encore au Canada. Je m’inspirais de ses découvertes marseillaises pour explorer à mon tour la cité phocéenne. Mon amour pour les calanques trouve probablement sa source dans les magnifiques photos d’Amélie (et de Ben !) de ces paysages merveilleux et irréels à deux pas de chez moi. Hellolaroux, c’est l’un de mes blogs voyage favoris. Des photos magiques, des écrits sincères et inspirants, si tu connais pas encore son blog, tu vas l’adorer, c’est promis.
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Pourquoi tenir hellolaroux.com ?
J’ai toujours eu ce besoin viscéral d’écrire, de partager et de communiquer avec d’autres personnes. Ça peut paraître bizarre, mais je me souviens au collège et lycée, passer tout mon temps libre à la bibliothèque sur mes skyblogs pour échanger autour de passions communes. À l’époque c’était la musique, puis petit à petit est venu le voyage. Hellolaroux a alors vu le jour (sous un autre nom) en 2012 tout naturellement.
Je pense aussi que dans une dizaine d’années, voir plus, le blog sera une mémoire visuelle sur mon parcours. L’Homme a toujours eu besoin de laisser sa trace. Des pétroglyphes, des écrits, des constructions, des peintures, aujourd’hui à l’heure du web, le blog est une nouvelle génération de l’autobiographie.

Pourquoi fais-tu de la photo ?
Pendant longtemps j’ai voulu être reporter ; l’écriture et la photo ont toujours été indissociables à mes yeux. Quand on me demande de choisir, c’est comme si on me disait de choisir entre la vue et la parole. Impossible. Les deux ont cette relation intrinsèque très forte qui les rend fusionnel. L’écriture appuie mes clichés, ces derniers viennent illustrer les premiers et ainsi de suite.

Pourquoi partir en voyage ?
Je n’ai pas eu la chance de voyager beaucoup dans mon enfance. Je viens d’une famille modeste, les vacances n’étaient clairement pas une priorité. Je lisais alors beaucoup de revues voyage, je découpais les portraits de voyageurs, les encarts sur telle et telle destination. Je rêvais de voir le monde. Ma tante me ramenait des pages de magazines sur l’Égypte ; parce qu’elle savait que j’en étais passionnée. L’histoire des cultures (anciennes ou non) a toujours été une motivation, une porte sur le voyage. Leur culture, leur langue, leur rapport à la vie, à la mort, à la Terre. Tout ce qui touche au spirituel également. Je reviens par exemple tout juste de République Dominicaine où j’ai pu en apprendre un peu sur les Taïnos, une ethnie disparue à l’arrivée des colons espagnols. Leur spiritualité a piqué ma curiosité et j’ai déjà cherché quelques livres pour en apprendre davantage sur leur civilisation.
Voyager s’est donc pour moi s’ouvrir à d’autres cultures, au-delà de ce que les manuels et livres peuvent nous apporter. C’est apprendre leur langue et vivre comme eux. J’ai d’ailleurs ouvert une rubrique sur le blog pour mettre en avant ces peuples du monde qui sont fascinants et qui ont beaucoup à nous apprendre. Sur le sens de notre vie, celle des autres, des plantes, des animaux etc.
En grande amoureuse de nature au sens large, voyager c’est aussi m’éblouir de l’extrême diversité de notre Terre. J’aime les voyages polaires, les terres esseulées, les paysages de glace. Mais tout autant les Caraïbes et ses paysages verdoyants.

Pourquoi un PVT à Montréal ?
Un jour j’ai dit à mon père « j’irais vivre au Canada ». J’étais ado et mon père m’a répondu en riant « qu’est-ce que tu vas aller foutre là-bas, y’a rien » ! Je parle d’une époque où le Canada n’était pas tendance et semblait être juste un énorme pays de glace. Une large étendue qui faisait presque peur. À la fin de mes études, j’ai eu envie de partir à l’étranger mais pas en tour du monde (ce mode de voyage n’est pas pour moi). J’avais envie de rester quelque temps dans un pays pour en comprendre sa culture. Le Canada est venu naturellement. Après avoir convaincu Benjamin, qui lui préférait partir en Australie, quelques jours après c’était acté, on tenterait notre chance à la loterie du PVT.
3 adresses « food » à Montréal ?
- Le Helm si tu veux manger une Poutine et boire une bonne bière artisanale (Benjamin y travaille, alors j’y suis souvent, une bonne occasion de s’y rencontrer)
- Crew Collective pour un chaï dans un lieu unique : l’ancien siège de la Banque Royale
- Bonus Pastel Rita le café instagrammable de Montréal !

3 Comments
Amélie
24 mars 2020 at 18 h 31 minMerci Julie de m’avoir proposé cette interview !
Prends soin de toi, xx
chloe
29 mars 2020 at 14 h 04 minAu-delà de son talent +++ et de ses qualités de blogueuse, Amélie est une belle personne , douce et adorable!
Itinera Magica
30 mars 2020 at 7 h 32 minJ’aime beaucoup ce que fait Amélie !