
J’ai retrouvé l’ambiance méditerranéenne en Istrie, ce morceau de territoire partagé entre la Slovénie et la Croatie, au bord de la mer Adriatique. En quelques kilomètres, c’est fascinant de voir comment le paysage change sur la route qui sépare Ljubljana et Piran. Les forêts denses laissent place aux champs d’olivers et aux vignes en terrasses. Une étape de bord de mer juste avant le retour vers Marseille.

PIRAN
Piran est une très belle cité vénitienne. L’Istrie croate et slovène a longtemps été sous domination de la ville italienne, et les pierres qui servent de sous-bassement aux palais vénitiens viennent de cette province. A Piran, j’ai adoré ses ruelles tortueuses sans voiture, que j’ai retrouvé quelques mois après (#teaser) à Venise. Construite sur une presqu’île, c’est depuis le haut de ses remparts que l’urbanisme si harmonieux de Piran se révèle. Malheureusement, mes photos sont loin de rendre honneur à la ville. La masse de touristes (il faut s’y préparer si tu vas à Piran) et les conditions climatiques dignes d’un mois de novembre (ou de janvier) à base de vent violent et de pluie ont eu raison de mes photos.



Piran / Infos pratiques :
- Des parkings payants sont situés à l’entrée de la ville.
- Une navette relie les parkings et le centre-ville (incluse dans le prix du parking).
- Une journée suffit largement pour visiter Piran.
- L’accès aux remparts et à la tour coûte 2 euros / personne (prévoir du liquide).
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IZOLA
Clairement, Izola n’a pas été un coup de coeur. La ville, également vénitienne mais beaucoup moins bien conservée que Piran, possède un petit charme avec ses ruelles et sa grande tour qui domine la ville, est un bon « camp de base » pour visiter le reste de l’Istrie et se reposer, avant la fin des vacances…

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LA FALAISE DE STRUNJAN
Je ne me souviens plus comment je suis connue sur le Parc Naturel de Strunjan, mais sache que c’est l’une de mes plus beaux souvenirs de la côte slovène. Entre Piran et Izola se trouve une réserve naturelle, la plus grande du détroit de Trieste (seulement 4 km préservé de l’urbanisation pas forcément joyeuse…). Une balade, assez simple, d’environ 2h (peut-être moins, peut-être plus, mes souvenirs sont flous) permet de découvrir à la fois la fabuleuse falaise de Strunjan, les champs d’oliviers et les vignes ainsi que les salines de Strunjan en contre-bas. Entre deux averses, nous en avons profiter pour se baigner dans la baie en forme de demi-lune au pied de la falaise (Beach Mesečev zaliv), avant de nous réfugier rapidement vers le parking. Parce qu’on s’était un peu trop prélasser sur la plage de galets, et que le ticket arrivait à expiration. Ah, les parkings slovènes !




Réserve naturelle de Strunjan / infos pratiques
- Un sentier balisé permet de faire le tour de la réserve depuis le parking.
- Le parking, comme partout en Slovénie est payant. Attention à bien prévoir son itinéraire et ses heures …
- Pour en savoir plus : le site du Parc Naturel

MES COUPS DE COEURE EN ISTRIE SLOVENE
- La plage de la falaise de Strujan
- La vue sur Piran depuis les remparts
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